• “Si seulement les choses avaient été différentes…”

    Le regret est naturel, mais inutile. Un gaspillage de précieuse énergie. La vie ne peut être vécue que vers l’avant, pas vers l’arrière. Vers l’arrière, c’est la mort.

    Apprenez du passé, oui ! Mais voyez la futilité de tenter de le changer, à l’instant, par la pensée. Vous vous épuiserez.

    Le regret est la tentative du mental d’effacer ou de changer le passé dans le but d’améliorer le présent. Vous regrettez d’avoir fait ou dit quelque chose, ou de ne pas avoir fait ou dit quelque chose. Mais sachez que vous ne faisiez jamais que de votre mieux sur le moment.

    Oui, vous êtes maintenant différent, et tout semble si simple avec le recul. Mais vous avez dit ce que vous avez dit, vous avez fait ce que vous avez fait, selon ce que vous ressentiez sur le moment, selon ce que vous saviez ou ne saviez pas, selon ce que vous croyiez, selon la chimie de votre cerveau, selon votre niveau de conscience – mille millions de facteurs interdépendants. En raison de qui vous pensiez être, vous n’aviez pas le choix. Le regret est l’hypothèse que vous auriez pu faire un choix différent.

    Ceci n’est pas un appel à l’irresponsabilité ou à un manque de soin. Comme je l’ai dit, nous pouvons apprendre du passé, devenir plus conscients grâce à lui. Mais, regretter, c’est déshonorer votre vie exactement telle que vous l’avez vécue, manquer de confiance dans l’Univers exactement tel qu’il est maintenant. Le regret est la nostalgie, aucun doute là-dessus. Regretter revient à dire que CET instant ne convient pas, qu’il aurait dû se révéler autrement, que l’Univers a mal tourné, d’une façon ou d’une autre, que vous êtes au "mauvais" endroit au "mauvais" moment.

    Mais peut-être que rien n’a mal tourné du tout. Peut-être que vous êtes, à l’instant, dans la situation idéale pour aller de l’avant, aussi éprouvant que puisse être le parcours. Peut-être que la vie doit être vécue vers l’avant, et que la vivre d’une quelconque autre façon est de la folie.

    Source: Jeff Foster, en français sur Facebook

    Aucun regret

     

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  • Peu d’auteurs occidentaux ont insisté sur la signification véritable du mot « Bouddha ».  Ce terme ne désigne pas une personne mais un état. Bouddha signifie « Eveillé », c’est-à-dire délivré du rêve de l’ignorance et de l’identification. Cet « Eveil » est à la portée de tous les êtres humains. Dans l’état de Bouddha ou de « Bouddhéité » l’homme a découvert « l’Unité profonde des dix mille choses ». Il a démasqué le rôle illusoire de ses créations mentales. Il sait qu’elles sont l’expression de « Tanha », la soif de continuité, l’avidité de « devenir ».

    L’état de Bouddha est celui d’un homme dont l’esprit s’est totalement affranchi de l’attachement, de l’identification avec les valeurs suggérées à l’esprit par les contacts du monde sensoriel : valeurs de temps, d’espace, de devenir oppositions dualistes du bien, du mal. Il discerne la juste place qu’occupent ces différentes notions dans une unité plus vaste qui les englobe et les domine.

    Le prince Gautama Siddharta, de la Dynastie des Cakyas a réalisé cet état d’Eveil intérieur, au même titre que tous les Patriarches… D’autres, connus ou inconnus, célèbres ou anonymes, passés ou à venir, ont réalisé ou réaliseront la Bouddhéité. Les maîtres Zen définissent comme suit les signes distinctifs des Bouddhas authentiques' : affranchissement des conditionnements psychologiques imposés par le milieu, l’hérédité, l’éducation, les habitudes mentales du passé, les textes sacrés, les mémoires tant individuelles que collectives.

    Mais ainsi que l’exprime Alan W. Watts « Un Bouddha conscient d’être un Bouddha n’est pas un Bouddha ». Loin d’être un anéantissement, l’état de Bouddhéité (c’est-à-dire de Nirvâna ou de Satori) est celui d’une plénitude. Tout être humain délivré des limitations de l’égoïsme réalise les plus hauts sommets de l’intelligence et de l’amour.

    Extrait du livre : Robert Linssen : L'éveil suprême, bases pratiques du Ch'an, duZen, et de la pensée

    de Krishnamurti... Tu peux le trouver facilement en PDF sur le net...

     

    Qui est Bouddha ??

     

     

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  • Actuellement, je suis en train de lire, et de relire un super PDF de Chantal Hubert... Mais comme il fait soixante neuf page, je ne sens pas de le copier sur le blog ... Par contre je te propose la lecture d'un petit texte de C.Hubert, et si ça te parle, tu pourras chargé le pdf qui me passionne ICI



    Sortir de l’illusion:

     

    L’illusion, c’est croire à la limitation, quelle qu’elle soit. C’est adhérer au mythe de la personne, chercher à comprendre, vouloir expliquer, justifier, évoluer, s’améliorer. C’est croire que la Vie, Dieu, l’Absolu, peu importe comment vous le nommez, s’est trompé et que nous sommes là pour rectifier. C’est croire qu’il n’existe rien en dehors de « Cela », sauf nous.

    Sortir de l’illusion, c’est ne plus adhérer aux suggestions mentales, ne plus se couper de la Vie, ne plus entrer en opposition. C’est avoir l’humilité de reconnaître que le problème réside dans notre ignorance totale de la Réalité. Aussi bien nous concernant que concernant la Vie.

    Vouloir comprendre, expliquer n’est pas mauvais en soi, ce sont les prémices dont nous partons qui entretiennent l’illusion. En nous séparant de la Vie, nous nous divisons nous-même intérieurement. Nous nous confrontons alors à la force de Vie sous forme d’émotions que nous essayons de gérer avec un mental lui-même divisé (bien et mal etc…). Mais jamais le mental divisé ne pourra comprendre Ce dont il n’est qu’une pâle expression. Nous entrons dans le cercle vicieux des croyances qui entretiennent les émotions et des émotions qui entretiennent les croyances, et nous nous enfonçons dans l’illusion.

    Ce qui nous fait souffrir, au sens large, est toujours une résistance à la Vie. Si nous pouvons faire face à ce qui se déroule en nous sans nous opposer, sans vouloir comprendre, justifier, expliquer. Si nous laissons la pure lumière de la Présence, en nous, opérer, alors la force de Vie retrouve son Intelligence, et en se réunifiant, nous réunifie intérieurement. A ce moment peut émerger une connaissance spontanée de la Réalité. Quand nous sortons de tous les rôles, nous sommes la Vérité et la Vie, la lumière qui éclaire le monde. Nous le sommes aussi dans l’illusion, mais notre lumière n’est qu’une flamme vacillante dans l’obscurité.

    Ce processus peut durer plus ou moins longtemps, car le mental a tendance à récupérer ces moments de clarté pour alimenter l’histoire du personnage que nous croyons être. Si nous acceptons de laisser tomber le masque, nous sortons peu à peu de l’illusion de la dualité, de la séparation, ce qui peut aller, selon notre degré d’abandon, d’une remise en harmonie avec la Vie jusqu’à l’effacement total de la conscience de séparation.

    Dans cette divinisation de l’humain et cette humanisation du divin, nous devenons ce que nous sommes, de toute éternité : une expression unique de la Vie, dans sa totalité. Cette expression est grandiose, car la Vie, la vraie, ne fait rien à moitié. Les êtres qui ont marqué l’histoire de l’humanité, tels le Christ, Bouddha et bien d’autres, étaient des expressions de cette totalité. Laisser fleurir notre Unicité, voilà notre destinée. C’est inévitable, la seule question est : quand allons nous l’accepter ?

    Ce qu’il nous faut trouver, c’est la juste façon de l’exprimer, pour entrer dans le fleuve de l’éternité. Jusque là, nous restons dans une vie limitée, soumis aux « aléas » créés par nos résistances, où chaque petit bonheur se transforme en souffrance, chaque réussite en échec, pour mieux nous appeler à sortir de tous les ersatz que nous nous obstinons à prendre pour la Vie.

    Chantal Hubert, Libre et Vivant.
    - http://chantalhubert.net

     

    Sortir de l'illusion

     

     

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