• Ci-dessous une courte vidéo qui te prouve que le "moi" n'existe pas !! Simple, efficace, rapide...A toi de "voir"!

     

    Si les exercices de Douglas Harding t'amuses (ne cherches rien à saisir,ou à comprendre en les faisant); tu peux aller sur son site, ou sa page youtube

     

    Faire un pas dans le vide

     

     

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  • L’éveil est la reconnaissance de qui nous sommes vraiment. C’est tout. Dit autrement, c’est la radiation du «je».  Que reste-t-il quand il n’y a plus de «je» avec ses concepts, ses goûts, ses intentions, ses peurs et ses plaisirs ? Il ne reste rien, que du vide plein de vie. Quand je ne suis plus rien, alors je peux être un avec tout. S’éveiller ou réaliser le Soi c’est prendre conscience que nous sommes un espace infini. C’est la découverte qu’il n’y a pas d’individualité, pas de séparation, de dualité. Tout ça, ce sont des illusions. Quand toutes ces illusions s’effondrent, il ne reste qu’une Présence silencieuse.

     

    Cette prise de conscience se fait parfois dans la plus grande simplicité, d’autres vivent une expérience plus marquante. L’expérience n’est pas tr`s importante, ce qui compte c’est la découverte de Soi et la libération de l’emprise de l’ego. La personne devient simplement consciente qu’elle est Un. Elle voit que le moi n’existe plus. L’idée du moi et de l’autre est disparue pour faire place à l’Indivisé. Il n’y a pas de chemin pour s’éveiller. Ce serait inutile car vous êtes déjà éveillés. Il n’y a rien à faire pour s’éveiller et rien de ce vous pouvez faire ne va déclencher l’éveil. Puisque le «je» individuel n’existe pas, rien ne vient de vous. C’est la Source qui s’exprime à travers vous. Alors pourquoi méditer, lire des livres ou faire des stages ? Que vous soyez en mesure de reconnaître, ou pas, que l’impulsion ne vient pas de votre individualité, mais de la totalité n’est pas très important. Si «Ça» vous dit de le faire, alors faites-le. Comment pourrait-il en être autrement ?

     

    «Ça» a peut-être un projet d’éveil pour vous, et peut-être pas. S’il en a un, vous allez le savoir. «Ça» connaît le chemin de sa propre délivrance. «Ça» va vous entraîner là où c’est nécessaire. Vous avez peut-être besoin de vous transformer intérieurement. L’ego ne se laisse pas prendre aussi facilement. Le lâcher prise est un grand art qui s’acquiert avec le temps. Si que vous voulez garder le contrôler et arriver à l’éveil avec votre propre volonté, vous n’y arriverez pas. Laissez votre petite voix intérieure vous parler, sa sagesse et son amour sont infinis.  L’éveil est une prise de conscience et nous ne pouvons forcer cette prise de conscience. Elle se présente quand les conditions idéales sont réunies. Ces conditions ne peuvent être décrites et tiennent du mystère. On s’entend cependant sur le fait que lâcher prise est un incontournable. Lâcher prise à tout, y compris à l’intention de s’éveiller pour laisser quelque chose d’autre émerger.

     

    C’est extraordinaire de se libérer du fastidieux mensonge à propos de qui nous sommes. On ne se rend pas compte à quel point ce mensonge génère beaucoup de souffrances. Le «je» étant dissout, il n’y a plus d’intermédiaire, le lien est direct entre le non manifesté et le manifesté et la personne se reconnaît en tant que source. À partir de ce moment-là, la seule réponse possible à la question «Qui suis-je ?» est JE SUIS.

    L’éveil est une expérience extraordinaire qui permet de retrouver la personne ordinaire que nous sommes vraiment. C’est une immense libération et en même temps un renoncement à qui nous croyons être. Ce que nous croyons être, c’est notre identité. Par exemple, je suis une femme, je suis née en 1980, je suis douce et intrépide, etc. Tout ça n’est pas qui je suis vraiment. Ce n’est qu’une des sept milliards de manifestations humaines de l’Être.

    Faites taire le mental et acceptez délibérément de vous abandonner et d’accueillir ce qui est. Ne faites rien d’autre que d’accueillir ce qui est. Soyez simplement conscient de la Présence qui accueille ce qui est.

     

    Beaucoup de gens vivent des expériences qui se rapprochent de l’éveil. Ce sont en fait des aperçus d’éveil, ceux-ci sont intermittents. Ils font souvent parti de la démarche. Ne les recherchez pas, ne les fuyez pas, laissez les simplement vous toucher. Ils ne vous appartiennent pas. Pas la peine de s’en autoglorifier, ils viennent de la source et y retournent naturellement. Remarquez à quel point l’ego aimerait se les approprier ;-)

    Vous vous demandez : « Est-ce possible d’être en permanence dans cet état de sérénité ? ». Tant qu’il n’y a pas de désir ou de résistance, c’est cet état qui prévaut. Chaque désir ou résistance nous en éloigne. Accueillir ce qui est, nous y reconduit. Désirer et résister favorisent l’identification qui est notre piège. Cependant, la connaissance intime de notre nature profonde qui est Amour et Félicité est toujours là en trame de fond. L’identification est rapidement démasquée pour celui qui a vu. La reconnaissance que le jeu de la vie est une divine comédie dont nous sommes l’auteur nous rattrape rapidement.

    Ce n’est pas d’être éveillé à sa vraie nature qui est extraordinaire, c’est vivre dans le mensonge de qui nous croyons être qui est absolument dramatique.

     

    L’expérience d’éveil est différente pour chaque personne. Chacun retourne à la maison par le même chemin qu’il a emprunté pour la quitter. Certains s’éveillent seul, d’autres ont besoin de quelqu’un qui les accompagne. Certains s’y préparent pendant des années, d’autres se font surprendre alors qu’ils n’en avaient jamais entendu parlé.

    S’éveiller c’est simplement réaliser qui nous sommes ! C’est sortir du mensonge que nous sommes notre identité. C’est passer de qui nous croyons être à qui nous sommes vraiment. Nous cherchons le bonheur dans le succès, l’argent, le prestige, l’activisme, le sexe, l’alcool et les stupéfiants et alors que notre nature véritable est Amour, Félicité et Joie.

    Tout est là depuis toujours et pour toujours !

     (Je ne trouve plus la Source du texte, désolée.....)

    A Propos de l'éveil...

     

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  • Aujourd'hui je te propose un petit texte d'Osho, trouvé sur Facebook... Je trouve  qu'il explique bien deux notions qui sont souvent "emmêlées"

     

    Question : Est-ce que le mental et la conscience sont distincts ? Ou bien le mental silencieux, le mental concentré, est-il ce qui est appelé « conscience » ?

    Cela dépend, cela dépend de votre définition. Mais pour moi, le mental est la partie qui vous a été donnée. Il n’est pas vôtre. Le mental correspond à ce qui est emprunté, le mental correspond à ce qui est cultivé, le mental est ce avec quoi la société a pénétré en vous. Ce n’est pas vous. La conscience est votre nature ; le mental est juste la circonférence créée par la société autour de vous, la culture, votre éducation.

    Le mental correspond au conditionnement. De la sorte, vous pouvez avoir un mental hindou, vous ne pouvez pas avoir une conscience hindoue. Vous pouvez avoir un mental chrétien, vous ne pouvez pas avoir une conscience chrétienne. La conscience est une ; elle n’est pas divisible. Le mental est multiple. Les sociétés sont nombreuses, les cultures, les religions sont nombreuses et chaque culture, chaque société, crée un mental différent. Le mental est un dérivé de la société. Et tant que votre mental ne se dissoudra pas, vous ne pourrez pas aller en vous, vous ne pourrez pas savoir quelle est vraiment votre nature, ce qui est authentiquement votre existence, votre conscience.

    Lutter pour la méditation c’est lutter contre le mental. Le mental n’est jamais méditatif et le mental ne se tait jamais. Aussi parler de " mental silencieux " n’a pas de sens, c’est absurde. Cela revient à parler d’une " maladie saine. " Cela n’a aucun sens. Comment se peut-il qu’une maladie soit saine ? La maladie est la maladie, et la santé est l’absence de maladie.

    Il n’existe pas de mental silencieux. Quand il y a le silence, il n’y a pas le mental. Quand il y a le mental, il n’est pas le silence. Le mental, en tant que tel, est la perturbation, le mal-aise. La méditation est l’état de non-mental — non pas un mental silencieux, non pas un mental sain, non pas un mental concentré, non. La méditation est l’état de non-mental : pas de société en vous, pas de conditionnement en vous — simplement vous, avec votre conscience pure .

    Osho The New Alchemy To Turn You On, chap 27

     

    Et si ce petit texte ne te suffit pas, en voici un deuxième qui explique le "travail" à faire pour se libérer de notre personnage... Même si beaucoup répète qu'il n'y a rien à faire, ce n'est pas ce qu'expliquent  les grands maîtres... Une fois de plus OSHO met la lumière la-dessus:

     

     

    ... Bouddha dit que si vous voulez calmer le mental, la première chose est d’apprendre l’art de refléter.

    ... Bouddha dit «CALME TON MENTAL.» En fait, ce qu’il dit c’est : «Vas au-delà du mental, abandonne le mental, finis-en avec lui.» Et quel est le chemin ? Comment faut-il faire ? .. Bouddha dit que si vous voulez calmer le mental, la première chose est d’apprendre l’art de refléter.

    REFLÈTE…

    C’est le premier fondement. Rappelez-vous, par « reflète », il ne dit pas de contempler, de penser. Non, par "reflète", il veut réellement dire reflète — comme un miroir. Le miroir reflète ; Quel que soit ce qui est devant le miroir, il le reflète. Il n’y pense pas, il ne le contemple pas ; il reflète tout simplement. Quand c’est parti, le reflet disparaît.

    Cela devrait être un fondamental : reflétez les choses, et quand elles ont disparu, laissez-les disparaître. Ne transportez pas le passé. Ne devenez pas une plaque sensible photographique ; souvenez-vous de rester un miroir. La plaque photographique reflète aussi, mais elle devient attachée au reflet, elle devient obsédée par le reflet. Elle se fixe à lui, elle s’imprime de lui. Le miroir reste vierge ; il n’est pas marqué par ce qu’il reflète. Il ne devient pas beau quand un beau visage se reflète ; il ne devient pas laid.

    Ainsi devrait être le chercheur. Lorsque le succès vient, reflétez ; ne vous attachez pas à lui. Lorsque l’échec vient, reflétez ; ne soyez pas perturbé par lui. Lorsque vous êtes dans un palais, reflétez le palais, et lorsque vous êtes dans une hutte, reflétez la hutte. Ne soyez pas attaché au palais ou à la hutte.

    Laissez toute chose venir et passer, et vous, soyez simplement un miroir. Si vous êtes un miroir, vous ne pouvez pas transporter le passé avec vous, et si vous ne transportez pas le passé, vous restez neuf, vous restez jeune, vous restez dans un processus continu de naissance. À chaque moment, vous naissez de nouveau.

    Simplement, vous reflétez et vous continuez votre chemin. Oui, vivez dans l’instant, vivez totalement. Reflétez tout ce qui est, puis laissez cela s’en aller. Ne vous accrochez pas à cela, de sorte que vous êtes à nouveau pur, à nouveau innocent, à nouveau disponible, à nouveau vide, prêt à expérimenter à nouveau.

    C’est à cause de votre passé que vous ne pouvez pas faire l’expérience du présent ; votre passé déforme tout. C’est à cause de votre passé que vous ne cessez de désirer le futur, parce que vous ne voulez pas répéter les erreurs du passé et vous aimeriez jouir de tous les plaisirs que vous avez appréciés dans le passé encore et encore dans le futur. Donc, votre futur n’est rien d’autre qu’un passé modifié : toutes les douleurs ont été supprimées et tous les plaisirs ont été multipliés. Et entre votre passé et votre futur se trouve le petit présent — qui est réel. Entre deux irréalités, vous détruisez ce qui est réel. Si vous apprenez à refléter, alors le passé est sans importance, le futur est sans importance ; la seule importance est celle du présent. Être présent au présent — c'est ce que signifie refléter.

    Et la deuxième chose pour calmer le mental, Bouddha dit :

    OBSERVE.

    Que ferez-vous lorsque vous refléterez ? Vous n’êtes pas une chose morte, vous n’êtes pas comme un miroir mort. Soyez comme un miroir, mais vous ne pouvez être mort — vous êtes vivant. Alors, que ferez-vous ? Observez. Vous pensez, vous imaginez, mais vous n’observez jamais. L’observation est un processus totalement différent. Cela signifie que vous n’avez pas de préférence, pas d’aversions. Vous ne condamnez rien, vous n’avez de prédilection pour rien non plus. Vous voyez simplement, vous êtes conscient et vous êtes alerte, non pas mort comme un miroir. Vous êtes conscient. Vous observez ce qui se passe.

    Vous voyez une rose ; vous la reflétez et vous l’observez. Vous ne dites rien à propos de la rose. Vous n’avez pas mettre des paroles entre vous et la rose parce que tous ces mots sont inutiles. Lorsque vous êtes face à une rose réelle, pourquoi y apporter des mots ? Pourquoi détruire la réalité de la rose en apportant des interprétations du passé ? Vous pouvez citer de grands poètes, Shelley et Yeats, mais, en les citant, vous mettez une barrière entre vous et la rose. Laissez vos yeux complètement vides mais ne vous endormez pas. Observez, il vous suffit de regarder en silence. Soyez un témoin.

    Osho The Dhammapada: The Way of the Buddha, Vol 10, Chap 5

     

    Conscience et mental ...



     

     

     

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