• L'INENARRABLE FARCE COSMIQUE

    Vous pensez que vous devriez être illuminé.
    Vous l'êtes déjà.

    Vous pensez devoir suivre un chemin pour y arriver.
    Il n'est pas de chemins.

    Vous pensez que l'illumination est un but.
    Il n'est pas de buts.

    Vous pensez que vous devez vous transformer vous-même et transformer le monde
     pour le rendre meilleur. Il n'est rien à accomplir.

    Vous pensez pouvoir trouver Dieu en Inde ou au Tibet.
    Il n'est nulle part où aller. La Conscience est partout la même.

    Vous pensez que l'issue de votre parcours personnel est ce qui importe.
    Cela est égal, quelle que soit la façon dont il se termine.

    Vous pensez que l'histoire qui vous arrive est vraie.
    C'est une illusion, un rêve.

    Vous pensez avoir le contrôle de votre vie.
    Vous n'êtes qu'une marionnette de la Source.

    Vous pensez avoir le libre arbitre et la liberté de choix.
    Il n'y a que la destinée et son déroulement ordonné.

    Vous êtes persuadé d'avoir des ennemis.
    Il n'y a que la Source.

    Vous pensez qu'il existe une formule magique pour trouver Dieu.
    détendez-vous, vous résidez déjà en Lui.

    Vous pensez que le drame de chacun est une réalité.
    Il s'agit uniquement de jeux de miroirs et d'écrans de fumée.

    Vous pensez que Dieu souhaite une conscience plus élevée pour la planète.
    La Source est uniquement là pour jouer dans la limitation.

    Vous pensez que Dieu vous tient pour responsable.
    Il n'y a pas de Karma.

    Vous nourrissez jugements, comparaisons, opinions, préférences.
    Il n'y a que ce qui Est- tel que c'est, exactement tel que cela doit être.

    Vous voulez être quelqu'un d'important et d'apprécié.
    Soyez, simplement.

    Vous redoutez la mort comme l'évènement le plus tragique de votre vie.
    La mort est la fin de la limitation.

    Vous espérez une vie meilleure, pour la prochaine fois.
    Il n'y a pas de soi pour se réincarner. Il n'y a que Source en tant que JE SUIS.

    Vous regrettez le passé, vous vous tourmentez dans le présent et vous craignez le futur.
    Vous êtes la Source infinie en train de se distraire, détendez-vous !

    Vous êtes captivés par de complexes histoires de conspirations.
    Il n'y a que la Source s'amusant Elle-même.

    Vous pensez avoir une raison de vivre.
    Il n'y a aucun "moi" individuel pour avoir un quelconque dessein.
    Il n'y a que la Source. Elle a un dessein pour cette apparence.
    Vous n'y avez pas accès au travers d'un esprit fini.

    Satyam Nadeen


    Ci-dessus un poème que m' a offert   Michel  par com's  , un étudiant du cours en miracles qui créé des articles pleins d'amour et de poésie sur son blog.. Par ses explications le cours devient aussi plus compréhensible... aussi je t'invites à lui rendre visite : c'est ici !


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  • Pour ce dimanche, je te propose deux petites vidéos de "Kung-Fu", le feuilleton préféré de ma jeunesse... J'en parle plus longuement sur cet article : Ici





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  • Quand tu te laisse prendre par le "jeu" du monde , de sa  densité, de sa forme, tu ne comprends plus pourquoi tant de cruauté , de souffrance.. Les Hindous nous parlent de la "Maya", ou de l'illusion du monde..Cet enseignement millénaire, et plein de sagesse rejoint les explications que nous donne "Un Cours En Miracles"

                                                 Dieu n'a pas créé le Monde


          Le Cours nous dit que Dieu n’aurait pas pu créer ce monde, car ce monde est un monde cruel où l’on naît dans la souffrance et où l’on vieillit et meurt dans la souffrance.  Ce monde est un monde de perte et d’injustice, où l’on marche seul et effrayé dans des dangers constants. Il est plein de désappointements et de frustrations. Un monde où l’on abandonne et où l’on est abandonné. Si Dieu avait créé ce monde, il serait cruel.

          Le Cours dit aussi que ce monde n’est que la représentation du jugement que nous avons porté sur nous-mêmes.  Il dit que c’est une fausse image de nous que l’égo veut que nous croyons, afin que l’on  ne se souvienne pas de ce que nous sommes réellement . Finalement , il dit que ce monde n’existe pas, sauf dans notre rêve imaginaire

          Il nous dit aussi que nous l’avons fabriqué parce que nous voulions faire notre volonté.   Alors pourquoi aimons-nous ce monde? Tout simplement parce que c’est nous qui l’avons fabriqué et que nous ne croyons plus pouvoir retourner dans le monde que Dieu a créé : l’Esprit.  Il ne nous reste donc que cette fabrication, la nôtre, qui n’est en effet qu’une pauvre tentative de reproduire l’état que nous vivions au Paradis, une triste parodie de la vérité. Une tentative, par des moyens matériels et finis, de recréer une expérience spirituelle et infinie.

          C’est exactement pour cette raison que nous ne sommes pas heureux. La matière changeante et corruptible, le temps qui voit tout naître, évoluer, souffrir et mourir, ne peuvent assouvir notre besoin d’éternité et notre besoin d’un amour qui dure et ne meurt pas.  L’éternel, le durable, appartient à ce qui est éternel et durable. Le mortel, l’éphémère, appartient à ce qui est mortel et éphémère.

          Comment demander au corps de nous donner ce qu’il ne peut nous donner ?  Le corps est limité et il ne peut nous donner qu’une infime partie de ce que nous voulons.  Il ne peut surtout pas nous le donner d’une façon constante, car toute expérience  venant de lui  doit suivre  la loi de la mort, cette loi de laquelle  il provient.  Il provient  de la croyance en la mort de Dieu, la mort de la vie, la mort de l’esprit. Maintenant tout ce qui vient de lui doit suivre cette loi : naître, grandir, expérimenter un peu, puis mourir.

          Comment ne pas se réjouir devant cette bonne nouvelle que Dieu n’est pas mort, que Jésus n’est pas mort et que nous aussi ne pouvons mourir ?  Nous n’avons donc plus à nous cacher derrière une fausse image de nous, corruptible, fabriquée de chair, de sang et d ‘os, afin de nous faire croire que nous ne sommes pas  le Saint Fils de Dieu. Cette cachette nous en avions  besoin car nous croyions faussement que Dieu recherchait Son Fils pour le punir et le détruire.

          Le  Cours nous dit que le Paradis nous attend, tel qu’il était lorsque nous nous sommes endormis et que nous avons  commencé notre rêve de peur.  Notre Père au Paradis nous aime d’un amour que nous ne pouvons imaginer ici-bas.  Ses bras sont tendus constamment  vers son Fils et n’attendent qu’un signe de lui pour l’aider à revenir à la maison.

          Si nous voulons revenir dans la maison de notre Père, nous devons  réaliser que nous ne pouvons amener cette illusion avec nous au Paradis.  Alors notre tâche sera maintenant de défaire tout ce qui n’est pas de Dieu,  tout ce que nous avons fabriqué, en reconnaissant que nous n’avons pas réussi à nous donner le bonheur, que nous sommes fatigués et las d’un si long voyage, loin de notre demeure.

          L’Esprit-Saint nous donnera toute l’aide nécessaire pour défaire notre système de pensée basé sur les croyances de l’égo: la victimisation, le manque, l’attaque, la défense, la peur, tout ce qui provient de la fausse culpabilité. Il nous apprendra que nous n’avons pas pris la place Dieu et que nous ne sommes pas coupables et que nous ne méritons donc pas d’être punis.

           Il changera toutes perceptions erronées à l’intérieur de nous.  Il le fera en transformant la source de ces perceptions en amour ou en appel à l’amour.  Il nous montrera que nos frères sont une partie de nous et que si nos frères sont innocents nous sommes aussi innocents et que si nous croyons que nos frères peuvent êtres sauvés,  alors nous aussi pouvons être sauvés. Ce que le Fils de Dieu croit, devient réel pour lui.  S’il veut l’enfer, l’enfer lui sera donné. S’il veut le Paradis, le Paradis lui sera donné.

          Un Père si puissant à créé un Fils à son image, lui donnant la même puissance créatrice que Lui. Il a le pouvoir de rendre réel pour lui, ce qu’il veut qui soit réel.  Maintenant qu’il a choisi l’enfer comme réalité, il doit choisir à nouveau. Choisir qu’il ne veut plus cet enfer qu’il a fabriqué mais qu’il veut retourner au Paradis (l’Esprit) pour être heureux, enfin dans la réalité du Père Éternel.

    Texte de :  François Corbeil


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