•  Un vrai travail spirituel commence toujours par une observation honnête de soi-même. Or quand on voit  son fonctionnement mental, son petit moi qui donne pour prendre davantage, qui ramène toujours tout à lui, etc. Quand on « Voit » agir qui l’on croit être, c’est souvent un grand moment de solitude et de souffrance. La dépression s’installe  neuf fois sur dix !!!

    C’est pourquoi je sens de te partager un très beau texte, ainsi qu’un poème de Patrice Bailly, qui t’aideront peut-être comme ils le font pour moi :
     

     

    La dépression est bonne en ce sens qu'elle est le début des fissures qui permettent à la lumière d'entrer en nous.

    Cela se produit lorsque nous devenons vulnérables, que nous nous ouvrons, que nous sommes plus sensibles, en observation de nous-même.Cela nous fait peur en tant que petit-moi, car nous perdons le contrôle que nous portions sur la vie, sur nous, et c'est très déstabilisant. Les masques se fissures et nous sommes à nus.


    Mais pourtant, lorsque nous nous sentons prêt à cela, au lieu de nous protéger par peur et de vouloir la faire disparaitre, en voulant la guérir comme un mal, en ne l'acceptant pas, en luttant contre elle, si nous allions vers elle en lui disant, merci d'être là, merci de m'indiquer que je suis sensible, humain, amour, et que nous la laissions pleinement vivre dans l'accueille, nous pourrions alors entendre la vie que nous sommes en l'instant.


    La dépression sera alors notre guide et non notre ennemi.

    Si nous ressentons que ce moment est venu, alors nous le ferons avec joie. Si ce moment n'est pas venu, alors nous ferons autrement. Un temps pour tout. Le plus important étant de s'écouter de s'observer, d'être amour pour soi-même, avec patience et neutralité.


    Voilà pourquoi il me semble important parfois d'être accompagné(e), d'avoir une écoute attentive, une présence, un rattachement à la vie dans des moments difficiles afin de tenir, d'être en confiance, de ne pas être seul(e) à traverser ce moment. Aussi, de pouvoir partager des moments de présence, de repos du mental afin de retrouver l'énergie vie, et enfin de nous transformer avec des clés précisent du négatif au positif, de l'ombre à la lumière.


    Tu souffres de te croire l'impermanent,
    Tu souffres de vouloir retenir ce que tu n'es pas,
    Tu souffres de vouloir connaître le permanent,
    Tu souffres de ne pas voir mais vouloir,
    Tu souffres d'aller contre plutôt qu'avec,
    Tu es ce permanent faisant l'expérience de l'impermanent,
    Cela est ta liberté,
    Rien ne peut être capturé,
    Tout est vivre.

    La dépression

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