• Dites-leurs qu’ils sont bien plus que des hommes…

     Dites-leurs qu’ils ne sont pas leurs colères, leurs jugements ou ces déchirements qui les divisent.

    Dites-leurs qu’on ne peut rien leur enlever car leurs âmes sont immortelles et qu’ils sont les dignes fils de la Vie.

    Dites-leurs qu’ils sont bien plus que leurs expériences.

    Dites-leurs qu’ils portent en eux des vestiges du conditionnement social mais que leurs véritables natures résident bien au-delà. 

     

    Dites-leurs de ne pas s’arrêter aux apparences d’un monde qui appuie les contradictions et le feu de la séparation.

    Dites-leurs de ne pas perdre leurs vie à vouloir absolument la gagner.

    Dites-leurs qu’ils ne sont pas ce qu’ils font ou défont. Car ce qu’ils font ou défont ne sont que l’écho d’une nature bien plus profonde. 

    Dites-leurs de se désidentifier de leurs colères et de leurs jugements.

     

    Dites-leurs qu’ils sont des lumières pour éclairer les ténèbres. 

    Mais dites-leurs également qu’ils sont leurs propres ténèbres et leurs propres lumières.

    Dites-leurs que la vie est une danse.

    Dites-leurs de danser leurs vies et d’arrêter de la penser.

     

    Source:  Alain

     

    Dites-leurs

    Partager via Gmail Yahoo!

    2 commentaires
  • Ci-dessous un texte que j'adore pour sa profondeur. Bien qu'il soit un peu long, je le trouve passionnant: Pourquoi ne pas procéder comme le "prince" de l'histoire, c'est à dire, vivre comme lui, une expérience après l'autre ??

     Un Roi avait pour fils unique un jeune Prince
    courageux, habile et intelligent. Pour parfaire
    son apprentissage de la Vie, il l'envoya auprès
    d'un Vieux Sage.

       "Eclaire-moi sur le Sentier de la Vie", demanda
    le Prince.

       "Mes paroles s'évanouiront comme les traces
    de tes pas dans le sable, répondit le Sage. Cependant
    je veux bien te donner quelques indications. Sur ta
    route, tu trouveras 3 portes. Lis les préceptes
    indiqués sur chacune d'entre elles. Un besoin
    irrésistible te poussera à les suivre. Ne cherche
    pas à t'en détourner, car tu serais condamné à
    revivre sans cesse ce que tu aurais fui. Je ne puis
    t'en dire plus. Tu dois éprouver tout cela dans
    ton cœur et dans ta chair. Va, maintenant. Suis
    cette route, droit devant toi."

       Le Vieux Sage disparut et le Prince s'engagea
    sur le Chemin de la Vie.

       Il se trouva bientôt face à une grande porte sur
    laquelle on pouvait lire "CHANGE LE MONDE".

       "C'était bien là mon intention, pensa le Prince,
    car si certaines choses me plaisent dans ce monde,
    d'autres ne me conviennent pas." Et il entama son
    premier combat. Son idéal, sa fougue et sa vigueur
    le poussèrent à se confronter au monde, à entreprendre,
    à conquérir, à modeler la réalité selon son désir.
    Il y trouva le plaisir et l'ivresse du conquérant,
    mais pas l'apaisement du coeur. Il réussit à changer
    certaines choses mais beaucoup d'autres lui résistèrent.
    Bien des années passèrent.

       Un jour il rencontra le Vieux Sage qui lui demande :
    "Qu'as-tu appris sur le chemin ?" "J'ai appris,
    répondit le Prince, à discerner ce qui est en mon
    pouvoir et ce qui m'échappe, ce qui dépend de moi
    et ce qui n'en dépend pas". "C'est bien, dit le
    Vieil Homme. Utilise tes forces pour agir sur ce
    qui est en ton pouvoir. Oublie ce qui échappe à
    ton emprise." Et il disparut.

       Peu après, le Prince se trouva face à une seconde
    porte. On pouvait y lire "CHANGE LES AUTRES".
    "C'était bien là mon intention, pensa-t-il.  
    Les autres sont source de plaisir, de joie et
    de satisfaction mais aussi de douleur, d'amertume
    et de frustration." Et il s'insurgea contre tout
    ce qui pouvait le déranger ou lui déplaire chez
    ses semblables. Il chercha à infléchir leur
    caractère et à extirper leurs défauts.
    Ce fut là son deuxième combat.
    Bien des années passèrent.

       Un jour, alors qu'il méditait sur l'utilité
    de ses tentatives de changer les autres, il croisa
    le Vieux Sage qui lui demanda : "Qu'as-tu appris
    sur le chemin ?" "J'ai appris, répondit le Prince,
    que les autres ne sont pas la cause ou la source
    de mes joies et de mes peines, de mes satisfactions
    et de mes déboires. Ils n'en sont que le
    révélateur ou l'occasion. C'est en moi que
    prennent racine toutes ces choses." "Tu as raison,
    dit le Sage. Par ce qu'ils réveillent en toi,
    les autres te révèlent à toi-même. Soit
    reconnaissant envers ceux qui font vibrer en
    toi joie et plaisir. Mais sois-le aussi envers
    ceux qui font naître en toi souffrance ou
    frustration, car à travers eux la Vie t'enseigne
    ce qui te reste à apprendre et le chemin que tu
    dois encore parcourir." Et le Vieil Homme disparut.

       Peu après, le Prince arriva devant une porte
    où figuraient ces mots "CHANGE-TOI TOI-MEME".
    "Si je suis moi-même la cause de mes problèmes,
    c'est bien ce qui me reste à faire," se dit-il.
    Et il entama son 3ème combat. Il chercha
    à infléchir son caractère, à combattre ses
    imperfections, à supprimer ses défauts, à changer
    tout ce qui ne lui plaisait pas en lui, tout
    ce qui ne correspondait pas à son idéal.
    Après bien des années de ce combat où il connut
    quelque succès mais aussi des échecs et des
    résistances, le Prince rencontra le Sage qui lui
    demanda :

       Qu'as-tu appris sur le chemin ?"

       "J'ai appris, répondit le Prince, qu'il y a en
    nous des choses qu'on peut améliorer, d'autres
    qui nous résistent et qu'on n'arrive pas à
    briser."

       "C'est bien," dit le Sage.

       "Oui, poursuivit le Prince, mais je commence à
    être las de ma battre contre tout, contre tous,
    contre moi-même. Cela ne finira-t-il jamais ?
    Quand trouverai-je le repos ? J'ai envie de
    cesser le combat, de renoncer, de tout abandonner,
    de lâcher prise." "C'est justement ton prochain
    apprentissage, dit le Vieux Sage. Mais avant
    d'aller plus loin, retourne-toi et contemple
    le chemin parcouru." Et il disparut.

       Regardant en arrière, le Prince vit dans le
    lointain la 3ème porte et s'aperçut qu'elle
    portait sur sa face arrière une inscription qui disait

              "ACCEPTE-TOI TOI-MEME."

       Le Prince s'étonna de ne point avoir vu cette
    inscription lorsqu'il avait franchi la porte la
    première fois, dans l'autre sens. "Quand on combat
    on devient aveugle, se dit-il." Il vit aussi,
    gisant sur le sol, éparpillé autour de lui,
    tout ce qu'il avait rejeté et combattu en lui :
    ses défauts, ses ombres, ses peurs, ses limites,
    tous ses vieux démons. Il apprit alors à les
    reconnaître, à les accepter, à les aimer.  
    Il apprit à s'aimer lui-même sans plus se comparer,
    se juger, se blâmer.
    Il rencontra le Vieux Sage qui lui demanda :

       "Qu'as-tu appris sur le chemin ?"

       "J'ai appris, répondit le Prince, que détester
    ou refuser une partie de moi, c'est me condamner
    à ne jamais être en accord avec moi-même.
    J'ai appris à m'accepter moi-même, totalement,
    inconditionnellement."

       "C'est bien, dit le Vieil Homme, c'est la première
    Sagesse. Maintenant tu peux repasser la 3ème
    porte."

       A peine arrivé de l'autre côté, le Prince
    aperçut au loin la face arrière de la seconde
    porte et y lut

              "ACCEPTE LES AUTRES".

       Tout autour de lui il reconnut les personnes
    qu'il avait côtoyées dans sa vie ; celles qu'il
    avait aimées comme celles qu'il avait détestées.
    Celles qu'il avait soutenues et celles qu'il avait
    combattues. Mais à sa grande surprise, il était
    maintenant incapable de voir leurs imperfections,
    leurs défauts, ce qui autrefois l'avait tellement
    gêné et contre quoi il s'était battu.

       Il rencontra à nouveau le Vieux Sage. "Qu'as-tu
    appris sur le chemin ?" demanda ce dernier.  
    J'ai appris, répondit le Prince, qu'en étant en
    accord avec moi-même, je n'avais plus rien à
    reprocher aux autres, plus rien à craindre d'eux.
    J'ai appris à accepter et à aimer les autres
    totalement, inconditionnellement." "C'est bien,"
    dit le Vieux Sage. C'est la seconde Sagesse.
    Tu peux franchir à nouveau la deuxième porte.

       Arrivé de l'autre côté, le Prince aperçut la
    face arrière de la première porte et y lut

               "ACCEPTE LE MONDE".

       Curieux, se dit-il, que je n'aie pas vu cette
    inscription la première fois. Il regarda autour
    de lui et reconnut ce monde qu'il avait cherché à
    conquérir, à transformer, à changer. Il fut frappé
    par l'éclat et la beauté de toute chose. Par leur
    perfection. C'était pourtant le même monde
    qu'autrefois. Etait-ce le monde qui avait changé
    ou son regard ?
    Il croisa le Vieux Sage qui lui demanda.  

       "Qu'as-tu appris sur le chemin ?"

       "J'ai appris, dit le Prince, que le monde
    est le miroir de mon âme. Que mon âme ne voit
    pas le monde, elle se voit dans le monde.
    Quand elle est enjouée, le monde lui semble gai.
    Quand elle est accablée, le monde lui semble
    triste. Le monde, lui, n'est ni triste ni gai.
    Il est là ; il existe ; c'est tout. Ce n'était
    pas le monde qui me troublait, mais l'idée que
    je m'en faisais. J'ai appris à accepter sans
    le juger, totalement, inconditionnellement."

       C'est la 3ème Sagesse, dit le Vieil Homme.
    Te voilà à présent en accord avec toi-même, avec
    les autres et avec le Monde." Un profond sentiment
    de paix, de sérénité, de plénitude envahit le
    Prince. Le Silence l'habita. "Tu es prêt,
    maintenant, à franchir le dernier Seuil, dit
    le Vieux Sage, celui du passage du silence de
    la plénitude à la Plénitude du Silence".

       Et le Vieil Homme disparut.


    Texte de Charles Brulhart, Décembre 1995
    "Vous pouvez utiliser librement ce document,
    à condition de ne pas le modifier et de
    mentionner sa source :
    et le nom de son auteur : Charles Brulhart."
    http://www.metafora.ch/
    et le nom de son auteur : Charles Brulhart."

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • Ci-dessous un beau texte  trouvé dans une revue que j'ai lu pendant plus de vingt ans, et à laquelle je vais me réabonner prochainement... tu peux trouver plus d'infos sur leur site (que j'ai rajouté aux "liens de lumière")  Unité Universelle...

     

    Où est le bonheur ?

    Si tu ne trouves pas le bonheur,
    C'est peut-être que tu le cherches ailleurs,
    Ailleurs que dans tes souliers...
    Ailleurs que dans ton foyer.
    Selon toi, les autres sont plus heureux,
    Mais toi, tu ne vis pas chez eux...,
    Tu oublies que chacun a ses tracas,
    Tu n'aimeras sûrement pas mieux son cas.

     

    Comment peux-tu aimer la vie, Si ton cœur est plein d'envies ?
    Si tu ne t'aimes pas, Si tu ne t'acceptes pas ?
    Le plus grand obstacle au bonheur, sans doute,
    C'est de rêver d'un bonheur trop grand.
    Sachons cueillir le bonheur au compte-gouttes,
    Ce sont les plus petites gouttes qui font les océans.
    Ne cherchons pas le bonheur dans nos souvenirs,
    Ne le cherchons pas non plus dans l'avenir.
    Cherchons le bonheur dans le présent,
    C'est là et là seulement qu'il nous attend.

     

    Le bonheur ce n'est pas un objet
    Que l'on peut trouver quelque part hors de nous.
    Le bonheur ce n'est qu'un projet
    Qui part de nous et se réalise en nous.
    Il n'existe pas de marchands de bonheur...
    Il n'existe pas de machine à bonheur...
    Il existe des gens qui croient au bonheur.
    Ce sont des gens qui font eux-mêmes leur bonheur.

     

    Si dans votre miroir votre figure vous déplaît,
    A quoi ça sert de briser le miroir...?
    Ce n'est pas lui qu'il faut casser !
    C'est vous qu'il faut changer.
     
     

     Charles Eugène Ploudre

     

    Où est le bonheur ?

    Partager via Gmail Yahoo!

    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique