• Si je voulais avoir un effet permanent sur l’écran, il faudrait que je me souvienne de quelque chose : qu’il y a un projecteur là-bas derrière… il est bien caché au fond… mais si je voulais modifier de manière permanente ce qui est à l’écran, il faudrait que je trouve le projecteur et que je change ce qui est dans le projecteur… à ce moment là, je serais remonté au niveau de la cause. Et ce que nous regardons là, à l’instant même, c’est également une projection… Pour la plupart des gens, non seulement ils ne trouvent pas le projecteur, mais ils ne savent même pas qu’il existe… Et c’est là que le projecteur est caché dans l’inconscient… c’est de là que vient la projection que l’on visionne à travers le conscient. Et l’on oublie complètement que le film que nous regardons, ça nous appartient, c’est nous qui l’avons créer, c’est notre film... et donc on subit le film au lieu de le vivre comme en en étant à l’origine.

    Les grands maîtres spirituels comme le Bouddha, ou Jésus partait d’un autre point de départ que le reste du monde. Ils comprenaient quelque chose que la majorité des gens n’ont jamais compris. Ils comprenaient que le monde n’est pas quelque chose qu’on leur faisait (subir)… mais c’est quelque chose qui est fait par eux. Que ce n’est pas quelque chose qui venait vers eux, ce qui a tendance à mettre l’esprit dans un état de réaction. Mais que c’était quelque chose qui venait de chez eux, les plaçant à l’origine de la chose.

    Et le résultat de tout cela, c’est une autre forme de pardon. Dans ce genre de pardon, on pardonne aux gens non pas parce que ils ont fait quelque chose, qu’on y peut rien… on leur pardonne parce qu’en faite, ils n’ont rien fait. Car, en premier lieu, c’est nous qui avons tout inventé et placé ces gens là… pour une raison qui nous paraissait bonne au départ… mais qui s’est avérée être une erreur. Donc si vous êtes cause et non pas effet, le pardon s’utilise… mais si vous subissez l’événement, le pardon ne peut être justifié… pas vraiment… car votre attitude c’est qu’on vous a fait quelque chose vraiment, ce qui veut dire que vous être une victime. Mais comme dit le Cours, je ne suis pas victime du monde que je vois, car c’est moi qui en suis à l’origine… donc, le pardon est justifié… ainsi, de la même façon, la colère n’est jamais justifiée. Ça ne veut pas dire que vous ne vous mettrez plus en colère, il est dit que ce n’est pas justifié… il suffit qu’on se souvienne de cela, et plus vite on pardonnera et moins on souffrira… donc ce genre de pardon a une origine tout à fait autre… la plupart des gens vivent leur vie comme victime, en la subissant… et ils supposent que ce monde fut créer par Dieu… Si ce monde là est effectivement créé par Dieu, vous serez alors victime de Dieu… vous serez victime d’une force extérieure qui vous aurez fait ces choses là… Mais si le monde provient de l’intérieur de vous, Dieu est innocent… Ce que fait Jésus dans le Cours, il nous donne l’image d’un Dieu qui est amour parfait. La bible dit aussi que Dieu est amour parfait, mais dans les mêmes pages, il nous dépeint un Dieu assassin, qui veut se venger, qui aime régler des comptes… et moi, je soupçonne cette vision d’être au niveau humain, mais Dieu n’est pas humain, il ne pense pas comme un humain, il est vraiment amour parfait. La seule chose que l’amour parfait sait faire est l’amour parfait… s’il pouvait faire autre chose que l’amour parfait, ce ne serait pas l’amour parfait. Le Cours nous donne un Dieu d’amour parfait… ce qui fait qu’on a notre demeure en Dieu qui est parfaite.

    Et nous devrions nous réjouir que Dieu n’ait rien à voir avec ce monde… car sinon Il serait aussi fou que nous… Ce que le Cours En Miracles nous donne, c’est une manière de défaire l’idée de séparation d’avec Dieu. Le Cours nous montre comment rentrer au bercail, dans un monde parfait. Comme dans l’histoire du fils prodigue… Jésus dit écoutez bien cette histoire… rappelez vous cette histoire… ce fils qui se dit, « tiens ça serait une bonne idée de m’en aller, je quitte la maison de mon père », n’oubliez pas qu’il n’a pas été viré, il a décidé de partir, si je faisait mon truc… c’est ce « je », l’idée d’individualité, d’existence personnalisée… il part, et ne rencontre que la pénurie… on ne peut vivre la pénurie dans l’unité parfaite, on ne peut pas la trouver, on a tout… lorsqu’on sort de l’unité, on ne trouve que l’individualité… au lieu d’unité, on la dualité, plusieurs sujets et objets… alors qu’avant, dans l’unité parfait, il n’y avait que Dieu… alors maintenant, il y a vous et Dieu… le résultat de cela, c’est que cela crée des opposés… au Ciel, il n’y a pas d’opposé… le contraire de l’amour, c’est la peur… mais ce qui englobe le tout, ne peut avoir d’opposé. Dans le monde de la dualité, il n’y a pas que de l’abondance, on a également de la pénurie, et elle va se manifester inévitablement à un moment donné. Dans le monde des contraires, on a pas que la vie, on a également la mort, et cette mort est obligée de se manifester inévitablement un jour… Il n’existe pas de mort au ciel, aucune pénurie, car il n’y a pas de division, de séparation… mais dans ce monde-ci, nous avons des contraires, donc on va finir par se heurter à la mort et à la pénurie…

    Et c’est la véritable raison pour laquelle dans le livre de la Genèse, on trouve, « vous ne mangerez par du fruit de l’arbre de la Connaissance et du bien et du mal, car le jour où vous en mangerez, vous mourrez »… le bien et le mal, sont des contraires… là où se trouve des opposés, il y a la mort… hors au Ciel, il n’y a que la vie, il n’existe pas de vie en dehors du Ciel. Comme le Cours le dit, là où Dieu a créé la Vie, là doit être la Vie… Nous supposons qu’ici, ce trouve la vie… mais en faite, il s’agit d’une projection de la vie… s’il n’y a pas le pouvoir de Dieu derrière, tout finira par se décomposer et mourir…
    Le but principal dans le Cours En Miracle, n’est pas d’améliorer votre vie mais l’ironie quand même, c’est qu’en suivant le Cours, accessoirement votre vie risque de s’en trouver améliorée… mais vous aurez transférer votre focalisation non plus sur l’écran mais sur le projecteur… et le résultat final est de rentrer chez soi, auprès de Dieu…

    Vous vous souvenez que le fils prodigue, finit par gagner sa vie en donnant à manger aux porcs… il aurait bien eu envie de manger ce qu’il donnait aux porcs… mais lorsqu’il se réveille, il se rend compte qu’il n’existe qu’un seul problème, le problème fut son départ de chez lui… et donc la solution est de rentrer chez lui… mais il rentre avec des idées bizarres sur lui… il se croit coupable… il pense qu’il a péché contre Dieu, il se croit indigne de son père. Mais peut être que si je rentre chez mon père, il me laissera commencer en bas de l’échelle et regagner son estime… et il ne comprend pas ce fils, que Dieu ne partage aucune de ses idées qu’il a à son sujet, et pourquoi ? Parce que Dieu est toujours amour parfait… Et l’amour parfait ne peut faire que dans l’amour parfait… Donc, dans l’histoire de Jésus, le fils prodigue rentre, et son père l’aperçoit au loin… et le père court vers lui et le prends dans ses bras… le père dit « mon fils était mort, et maintenant il est à nouveau vivant »… et ils commencent à faire la fête… Dieu aime faire la fête… et Dieu n’a qu’une envie, c’est que nous rentrions au bercail… nous sommes comme le fils prodigue, c’est que nous nous croyons coupable… et dans certain cas, cette croyance n’arrive même pas au niveau conscient… cette croyance est inconsciente…

    Ce genre de pardon dont je parle, c’est un pardon qui accomplit certaines choses [je comprends pas la traductrice*]… c’est une idée qu’on peut retrouver dans la kabbale… une idée qu’on inventa dans le mysticisme judaïque… pour ceux qui ne serait pas encore au courant, Jésus n’était pas chrétien… c’était un mystique juif… et l’idée fondamentale dans le mysticisme judaïque, le ciel c’est la proximité avec Dieu, et l’enfer l’éloignement de Dieu… Jésus aimait bien rire quand même… mais il ne faisait aucune compromissions… il allait au fond des choses… Pour Jésus, le Ciel est l’unité parfait avec Dieu, et l’enfer serait tout ce qui est séparé de Dieu… cela réduit tout a un seul choix, soit on a l’unité parfaite avec Dieu, soit on a tout autre chose… tout autre chose c’est l’enfer… beaucoup de gens se soucie d’aller en enfer… mais ils n’ont pas compris, ils y sont déjà… Car dans la pensée de Jésus, le seul paradis possible c’est l’unité avec Dieu, tout autre chose c’est l’enfer… et c’est pour ça que le pardon qu’il enseigne dans le Cours en Miracle, est conçue pour vous ramener à cette unité parfaite… Dans l’évangile selon Thomas qui fut le premier évangile, Jésus a utilisé le mot plénitude, car en anglais dans le mot Holly (saint), il y a le mot all (entier et plein)… cela veut dire la même chose.
    Et dans la forme de pardon que pratiquait Jésus, il comprenait l’idée de parfaite unité avec Dieu mais avait également aussi conscience de l’existence de l’inconscience et c’était grâce aux expériences mystiques qu’il avait faites… il comprenait que notre inconscient connaît tout… notre inconscient a conscience de toutes informations qui existent depuis toujours dans le monde spatio-temporel… Jésus comprenait très bien les enseignement du Bouddha et notamment le concept de défaire l’ego… Dans le Cours, le salut c’est le défaire… la bonne nouvelle dans le monde, c’est qu’on a pas besoin de lutter pour être parfait, vous êtes déjà parfait… la seule chose que vous ayez à faire, c’est de défaire le faux vous… si vous défaisiez la fausse image de vous, il ne resterez que le vrai vous… le Cours dit, ce Cours n’a pas pour but d’enseigner la signification de l’Amour, car cela est au-delà de ce qui peut être enseigner… mais il vise à enlever les obstacles qui empêche l’Amour, et c’est notre héritage naturel et rien de moins… et ça c’est le but d’Un Cours En Miracles…

    Alors votre inconscient connaît tout… une des choses qu’avait compris le Bouddha et Jésus, c’était le concept de l’ego… comme quoi il n’existe qu’UN seul ego, qui apparaît sous la forme de la multitude… on a donc un seul être qui croit être séparé de sa source et il se présente sous de multiple apparition… c’est ce que les indous appellent le monde de la multiplicité… il n’y a qu’un seul individu qui se croit ici, c’est vous cet individu, il ne s’agit pas de quelqu’un d’autre… il n’existe pas quelqu’un d’autre, il n’y a que la projection des autres… mais il n’existe qu’un seul projecteur… et c’est pour ça que nous percevons tous cette salle, une seule salle, ensuite l’ego se divise et chacun de nous voit cette salle sous un angle différent… et si nous partons d’une perspective différente, nous finirons tous par avoir une interprétation différente, et en ayant tous une interprétation différente, ça finira par poser problème… et l’un de nous devra mourir !... car c’est ça le prolongement logique de l’ego… le système de pensée de l’ego n’est pas basé sur l’unité, la plénitude mais sur la séparation et la division…

    Et le système de pensée qu’utilisaient les gens comme Jésus et le Bouddha, était basé sur l’unité. Donc, Jésus avait compris la véritable nature de Dieu… et que les gens croyaient être séparé de Dieu… mais que cela n’était jamais vraiment possible sauf dans les illusions des gens.

    Le Cours dit vous êtes chez vous en Dieu et vous rêvez d’exil mais vous êtes parfaitement capable de vous éveiller à la Réalité… Et c’est pour ça que le Bouddha disait « Je suis éveillé ». Il s’éveilla à la réalité, son ego s’était complètement défait… Et Jésus a réalisé le même parcours… Et par son amour de Dieu… il a rajouté un petit morceau supplémentaire… Ce qui est sur c’est que Bouddha avait compris Dieu, mais il décrivait ça comme le Tao… le Tao c’était une tranquillité immobile absolue… et cette tranquillité totale existe parce qu’elle est parfaite… si elle bougeait ou changeait, elle ne serait pas parfaite, elle serait en évolution… et quelque chose qui continue à évoluer n’est pas parfait… Et c’est pour cela que Platon disait « le bien est Un et que cela ne peut pas changer »… le Cours dit ce qui est parfait est éternel et ne peut ni changer ni être changer… Donc l’expérience du Ciel, n’est pas une expérience qui s’enchaîne avec autre chose, elle est simplement… il n’y a qu’une expérience d’unité parfaite qui ressemble à un orgasme éternel… et en faite nos relations intimes dans ce monde sont une pâle imitation inventée de la relation parfaite d’avec Dieu...

    Donc Jésus disait tout comme dans l’histoire du fils prodigue, que les gens s’imaginent coupables… mais lui Jésus, au lieu de penser comme le veut les gens, s’appliquait à penser comme Dieu… ce que font la plupart des gens c’est qu’ils abaissent Dieu à leur niveau, mais ce que nous avons besoin de faire c’est nous élever jusqu’à son niveau… et puisque Jésus comprenait tout ça, il a décidé qu’il allait vivre en voyant les gens tels qui sont en réalité plutôt que comme ils se croyaient être devenus.
    Donc chaque fois que Jésus était en interaction avec quelqu’un, il pensait à la personne non pas comme un corps physique, non pas comme un être humain, et comme étant rien de moins que Dieu… il passait outre le corps en apparence séparé, et il voyait l'autre comme étant totalement innocent et il savait bien qu’il fallait que cela s’applique à tous… même pour Judas… car pour que cela ait une réalité dans notre vécu, il faut que cela soit universel… sinon ce n’est pas total, pas complet… et lorsque Jésus disait qu’il avait dépassé le monde, il voulait dire qu’il avait pardonné complètement le monde… si vous pardonnez de manière partiel, vous serez partiellement pardonné… Et c’est pour ça que dans le Cours, Jésus dit que l’innocence n’est pas un attribut partiel… mais uniquement lorsque cela devient une perspective avec une implication universelle que ça devient la sagesse, car vous ne pouvez le vivre qu'ainsi et pas autrement… Car Jésus s’était rendu compte que si un seul « dort » ici et si l’inconscient sait cela aussi, et si je traverse ma vie, en jugeant et condamnant les autres, même si c’est dans la subtilité, même si c’est pas exprimé, juste dans les pensées, qu’est-ce que je fait ? en faite je suis en train de me juger et me condamner moi-même… car il n’existe réellement personne en face, à l’extérieur pour projeter tout cela… c’est un piège de l’ego… car il y a un aspect de l’ego que nous ne connaissons pas… l’ego aime bien cette idée de séparation, il a besoin de perpétuer cette idée… (son illusoire existence en dépend)…

    Suite et fin demain ...





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    2 commentaires
  • L'auteur du livre "et l'univers disparaitra"  (voir ICI)  a donné une conférence à Paris, le 21 mai 08...Comme beaucoup, je n'ai pas pu y aller !! Heureusement, sur le forum d'UCEM(voir mes liens) , PLATIPUS a eut la gentiellesse de transcrire toute la conférence .Je lui laisse donc la parole :

    Conférence Gary Renard à Paris. Conférence de 15h.
    Transcription de la conférence.

    * passage ou mot non compréhensible dans l’enregistrement.

    Bonjour tout le monde, je m’appelle Gary et c’est ma toute première visite en France.
    […]
    Pour commencer je voudrais remettre ce qui se passe et se dit aujourd’hui ; tout remettre entre les « mains » du SE (Saint-Esprit). Me mettre au loin pour ainsi dire. Je voudrais faire cela en vous citant un extrait du Cours En Miracles. C’est comme ça que je mets le SE au volant de l’aventure. Moi, je vais fermer les yeux en récitant et si vous voulez bien laisser entrer la présence du SE en vous je pense que ça nous aiderait bien.(T2, chap18, ver2à6)
    « Je suis ici dans le but uniquement d’être véritablement aidant, utile »
    « Je suis ici pour représenter celui qui m’a envoyé »
    « Je n’ai pas besoin de me soucier de ce que je vais faire ou dire »
    « Car celui qui m’a envoyé, va me diriger »
    « Je me contente de me rendre là où il le désire, en sachant qu’il m’y accompagne »
    « Je serais guéri en le laissant me guérir et m’apprendre à guérir ».
    Et voilà…
    Ah, c’est sympa, parce que là je me suis déchargé… c’est bon… ne pas se soucier de quoi choisir ou faire.

    Ce que je voudrais faire c’est vous parler un peu de mes livres et vous verrez que beaucoup de choses qui sont dans mes livres, les enseignements, constituent comme une clarification du Cours En Miracles.
    Vous verrez que dans ces livres remontent plusieurs thèmes récurrents, et je voudrais passer en revue plusieurs de ces thèmes.
    Je pense que l’idée la plus importante est l’idée d’expérience spirituelle. Car il n’y a que l’expérience qui puisse rendre véritablement heureux. Les mots ne peuvent pas vous rendre heureux. La théologie non plus. Et le Cours En Miracles dit que les mots ne sont que des symboles de symboles. Ils sont éloignés de la réalité par 2 niveaux… donc, si on y réfléchit, comment, bon sang !... comment des symboles de symboles pourraient nous rendre heureux. Comment est-ce que cela pourrait apporter un sentiment de complétude, de plénitude, de satisfaction, de paix*… ils ne peuvent car il ne s’agit que de mots…
    Hors ce qui vous rendra effectivement heureux, c’est une expérience* de la Réalité.
    Mais une simple description de la Réalité ne vous rendra pas heureux. Car là, il ne s’agit que de paroles. Mais, ce qui vous rendra heureux c’est une expérience de la Réalité. Car la Réalité dont je parle, c’est quelque chose qui est plein, complet, dont il ne manque rien; entier. Et la Réalité dont je parle est ce que le Cours appellerait Esprit. Mais le Cours En Miracle, n’utilise pas le mot esprit comme il est couramment utilisé. Le Cours rattache sa propre signification aux termes.
    Souvent quand on dit esprit, c’est plus proche du concept de l’âme [qu’il n’y parait]*. Donc, lorsqu’on parle de l’esprit qui sort du corps, c’est l’idée de quelque chose qui continue après la mort. La seule chose qui perdure après un décès, ressemble d’une manière bizarre à cette chose que je viens de citer. Dans cette idée là, il y a la séparation. Car l’âme requiert une réalisation*, une existence individuelle [ndlr : séparée]. Et en faite, c’est ce que le Cours En Miracle appelle l’ego. Ce qui signifie une existence séparée de sa source. L’ego est l’idée de la séparation.

    L’Esprit dont je parle est quelque chose qui n’est pas séparé de sa source.
    En faite, il est exactement identique à sa source.
    Et sa source qui est Dieu, est quelque chose qui constitue l’unité parfaite.
    Dans un Cours En miracles, on peut dire que les mots comme le Ciel, Dieu, l’Esprit sont complètement synonymes.
    Et le Cours En Miracles décrit le Ciel comme étant une condition de parfaite unité. Dans la connaissance du fait qu’il n’existe rien d’autre en dehors de cette unité et rien d’autre à l’intérieur. Lorsque le Cours utilise le mot esprit c’est d’un concept qu’il parle.

    Ce qui est dit c’est que, ce que vous êtes, ce qu’est votre Réalité, n’est rien d’autre que Dieu tout simplement.
    Votre Réalité en faite, c’est quelque chose qui serait une parfaite unité avec Dieu, quelque chose de totalement illimité, immortel, invulnérable, quelque chose qui ne peut être affecté, diminué, menacé par absolument rien de ce monde. Il est tout à fait possible de faire l’expérience de cette réalité tout en étant dans ce monde, en étant dans un corps physique. Et c’est bien cette expérience là qui vous rendra effectivement heureux, car il s’agit de plénitude, de complétude… Ce qui fournit également la réponse à toutes nos questions les plus difficiles…

    Quelqu’un me pose souvent la question du genre : « comment ça se fait que je suis ici ? », et je lui réponds, d’après le Cours, « vous n’êtes pas ici », « bon, oui d’accord, mais comment j’en suis arrivé là ? »… Il y a dans un chapitre du Cours (faut savoir que l’auteur du Cours, c’est J, Jésus), et J dit, effectivement, l’ego va poser toutes les questions auxquelles le Cours ne répond pas !.
    « Comment l’impossible s’est-il produit », et par l’impossible, il veut dire, comme quoi nous pourrions être séparé de notre source. Ensuite il dit quelque chose de très intéressant : « il n’y a pas de réponse, il n’y a que dans l’expérience, recherchez uniquement cela et ne vous laissez pas retarder par la théologie ». Ce qu’il dit là, c’est que la véritable réponse à nos questions les plus épineuses, ne va pas nous venir sous la forme de paroles, ni sous la forme de concepts intellectuels, mais va venir sous la forme d’une expérience, d’une expérience de ce que nous sommes véritablement. Et ça c’est la véritable réponse à toutes nos questions. Car dans cette expérience, tous nos questionnements disparaissent. Et c’est bien cette réponse là qui nous satisfera.
    J dit bien que la théologie n’est pas quelque chose qui nous rendra heureux… une théologie universelle est impossible, mais une expérience universelle n’est pas seulement possible mais essentielle.
    Ensuite, il précise que c’est vers cette expérience que le Cours vise à nous amener…
    Lorsque les gens découvre le Cours En Miracles, ça a l’air de prime abord très intellectuel. Mais on voit bien que si on utilise les mots de la manière dont on vous indique à le faire… ces mots sont conçus pour vous amener à l’expérience qui est au-delà de toutes paroles. Ce qui facilite cette expérience, c’est quelque chose que le Cours appellerait Pardon. Mais encore une fois le mot Pardon, n’est pas utilisé dans le Cours comme l’approche couramment utilisé. La plupart des gens utilisent le mot pardon, s’il l’utilise, plutôt pour évoquer l’idée de séparation. Quelque chose du genre : « bon ! je te pardonne… mais effectivement tu as fait une grosse faute… (il est très hautain), c’est chez toi qu’est le problème, mais… je te pardonne, moi je suis meilleur que toi… et moi… j’ai Jésus avec moi… pas toi… peut être qu’un jour, si tu es d’accord sur tout, et bien sur si tu es chrétien… pas n’importe chrétien… la branche qui est la juste… cad la mienne… peut être qu’un jour aussi, tu pourras aller au ciel.. mais bon j’en doute… »
    C’est ce genre de pardon qui préserve intacte dans l’inconscient beaucoup d’idées. Beaucoup de gens présupposent que c’est le conscient qui est le plus important. Effectivement, il est important de savoir de quelle manière on utilise le conscient, mais c’est pas ça qui est votre moteur…

    Il existe un niveau plus profond de l’esprit, qui est entièrement sous la surface. La conscience c’est comme la partie visible d’un iceberg. Et la plupart de l’esprit est caché, en dessous de la surface, de même que la majorité de l’iceberg est sous la surface. Chacun de nous a un océan d’inconscience dont il n’a pas conscience. Car s’il en avait conscience, ce ne serait plus de l’inconscience… et c’est ça qui est le carburant qui fait fonctionner le moteur du monde entier… C’est lui (l’inconscient) qui est responsable de toute la folie que nous voyons quotidiennement dans le monde, toutes les guerres, la criminalité, les massacres, les problèmes personnels des gens, les dépendances, tout ça est dirigé par quelque chose que les gens ne voient pas. Pour l’instant nous allons utiliser un terme globale pour décrire tout ce qui est là dans l’inconscience : la culpabilité. Une culpabilité massive qu’on peut remonter très très loin, jusqu’à l’idée originale : que nous serions séparé de notre source.
    Et tant que l’inconscient ne sera pas guérit… il y a bien ce fameux dicton : « plus ça change, plus c’est pareil »… plus donc cette culpabilité va continuer à être consommée (recyclée)… Mais il existe une manière de guérir cela.

    Il y a une manière d’utiliser le conscient pour modifier ce que l’on a dans son inconscient… mais nous ne pouvons pas le faire seul, si nous essayons de le faire seul, nous ne ferons que renforcer l’idée de séparation.
    Donc, le genre de pardon dont nous allons parler aujourd’hui, est une autre forme de pardon, qui n’est pas basé sur l’idée de séparation, mais sur l’Unité, d’être complet, entier…
    Par exemple dans cette forme de pardon, le point de départ, c’est se vivre en tant que cause et non pas un effet des choses.
    Et c’est pour ça que le Cours se dit être un Cours sur la cause et non pas sur l’effet. La plupart des gens passe sa vie entière à creuser dans l’effet ; bien sur que le monde est réel, alors les problèmes sont aussi réels. Si les problèmes sont dans le monde, là, à l’extérieur, les solutions doivent s’y trouver aussi… Mais le problème n’est pas là, à l’extérieur…
    Si vous avez lu mes livres, vous savez que j’adore le cinéma… c’est mon passe-temps préféré. Donc, je suis au cinéma, et mon attention est attirée par l’écran, et je commence à me laisser embarqué par l’histoire… un moment, je dis « non, non, ne rentre pas là… !» mais j’oublie que sur cet écran, il ne se passe rien, et si je voulais changer quelque chose à ce qui se passe sur cet écran, ça ne m’aiderait pas beaucoup d’aller bidouiller quelque chose sur cet écran…j’aurais peut être un impacte temporaire… car la chose qui crée l’image que je vois sur l’écran va continuer à tourner.


     La suite demain ...


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    4 commentaires

  • Comme je te l'ai expliqué dans mon premier article (ici) pour bien comprendre l'enseignement d'Un Cours En Miracles, il est trés vivement conseillé de lire  "Et l'univers disparaîtra" de Gary Renard avant.. En fait, si ce livre te touche, tu es prêt(e) pour démarrer le cours.





    Comment réagiriez-vous si deux étranges individus vous apparaissaient soudain, surgis de nulle part, alors que vous êtes assis tranquillement dans votre salon, et qu’ils vous disaient être deux « maîtres ascensionnés » venus vous révéler des secrets bouleversants sur l’existence, la nature des illusions et vous enseigner sur le pouvoir transcendant du véritable pardon ?
      Quand cela est arrivé à Gary Renard en 1992, il a choisi d’écouter ces deux instructeurs. Il en est résulté ce livre étonnant : l’extraordinaire transcription de dix-sept conversations qui se sont étalées sur presque une décennie, réorientant la vie de l’auteur et initiant maintenant le public à un enseignement spirituel fondamental.
    *   *   *
    « Avec un humour désarmant et une grande franchise, Gary et ses guides expliquent les vérités contenues dans Un cours en miracles.
    Et l’univers disparaîtra est à la fois l’histoire fascinante de la rencontre de l’auteur avec deux remarquables guides, ancients apôtres, et un manuel pédagogique sur le pouvoir du pardon. Un livre important et agréable à lire ! »
      Doreen Virtue, Ph. D., auteur des best-sellers Guérir avec les anges  et Angel Medicine.

    Donc, voilà ! Si tu veux en savoir plus sur ce qu'est "un cours en miracles" sans pour autant t'engager tout de suite dans son enseignement, je te conseille très vivement de lire les aventures de Gary Renard, pleines d'humour et de rebondissements...
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