• Le jeu du "Je"

    Depuis longtemps je suis abonnée au blog de Denis Marie, il partage régulièrement de petits textes qui permettent de recentrer. Aujourd'hui, je te propose une série de ses textes ayant rapport au "JE", peut-être que cela te parlera ??? Si c'est le cas, je t'invite à approfondir son blog : c'est  ICI

     

    Le jeu du "JE"

    Il arrive que de méditer ou de “pratiquer” ne nous aide pas ou plus pour progresser. Si notre but est d’échapper à l’illusion et d’être soi, il nous faut accepter en amont notre part de responsabilité.

    Nous ne sommes pas une victime de l’illusion, même si aujourd’hui nous nous voyons piégés dans le “pot de confiture”. Il ne s’agit pas de subir cette situation en l’édulcorant, ou en essayant de la contrôler. Nous devons nous rappeler, qu’à la base, il ne s’agit que d’un “jeu”, que d’une simple histoire pour laquelle nous nous sommes pris.

    Dans ce récit, nous sommes le protagoniste, mais aussi le scénariste. Ce qui signifie que nous détenons le pouvoir de tout changer, de tout arrêter, par notre seule décision.

     

    Lâcher tout  "jeu"

    C’est avec habileté que l’ego se protège en prenant la place de celui qui va le détruire. La combine semble marcher puisque nous sommes toujours là à nous y employer. Pour autant, cela ne doit pas nous laisser sans rien faire.

    Afin d’échapper au personnage, nous devons faire appel à l’esprit de vérité, à la sincérité du cœur qui dissout le mensonge, le maquillage et les apparences trompeuses. En revenant à l’Êtreté, nous sortons de l’ombre. En oubliant le “rôle”, nous sommes en l’Éclat premier.
    C’est depuis la Source que nous pouvons reconnaitre et laisser tout repli du mental, le “double” mystificateur et ses atermoiements.

     

    La nature du "jeu".

    Dans le jeu de l’illusion, nous essayons de promouvoir notre “existence personnelle”, alors que celle-ci est contenue et intégrée à l’existence globale du monde !
    Dans notre ignorance, c’est avec une certaine passion que nous entretenons une “mentalisation”, comme dans le but de nous confirmer ou de nous affirmer davantage.

    Cependant, au-delà de notre entendement, tout notre “bavardage intérieur” ne nous rend pas plus vrais que nous le sommes déjà. Au fur et à mesure, tout ce que nous formulons mentalement s’efface inexorablement. Nos pensées sont comme autant de cailloux lancés dans le ciel et qui retombent systématiquement.

    L’émission des pensées n’est qu’un mouvement fugace sur la Nature infinie de l’Être. N’étant pas différentes de la base où elles surgissent, elles n’ont pas la capacité d’ajout, de retrait ou de modification de celle-ci. A l’instar de toute illusion, elles n’ont de pouvoir ou d’autorité que celui que nous leur prêtons.

     

    Jeu des formes

    Notre Êtreté s’autoproclame indépendamment de tout ce que nous entreprenons. Pourtant, dans notre confusion, nous voulons croire qu’elle devient ce que nous en faisons.

    Dans leurs formes extérieures, les choses changent et apparaissent différemment. Sur le plan de leur nature, elles demeurent stables. Aucune de nos interventions, aucun de nos “faires” ne peut les transformer au niveau de leur Nature essentielle.

    Plutôt que de nous limiter et de choisir l’apparence, l’aspect superficiel de nos constructions, nous devrions continuer de voir et de vivre ce qu’elles ne cessent d’être en réalité.

     

    L'arrêt du jeu

    Arrêter de jouer le personnage ce n’est pas “jouer” à s’arrêter.
    Dans le premier cas, l’arrêt met fin au jeu, le suspend au moins quelques instants. Dans le second, le personnage s’interrompt, mais il est toujours en place. Il ne fait que se mettre en rétention.
    Lorsque nous faisons vraiment place à l’Être et à la Présence ; le personnage n’est plus là.

     

    Libre du jeu

    Si nous en avions fini avec le “personnage”, avec “l’idée de soi”, le besoin d’être “quelqu’un”, celui de se valoriser… alors, en tout lieu et en toute circonstance la contemplation serait nôtre.
    Notre climat intérieur serait équanime. Nous serions avec humour et amour libres du “jeu”, libres de l’espoir et de la crainte qu’impose le théâtre de la vie. Nous serions encore dans le jeu, mais sans la moindre envie d’y jouer, d’en obtenir quelque chose, à l’image d’un enfant blasé du jeu ou du jouet qu’il a usé.

    Il est probable qu’au fil du temps et des expériences nous ayons délaissé les aspects grossiers de la comédie. Cependant, la présence de nos réactions, de nos argumentations, la nécessité de nous confirmer et de nous justifier attestent que nous y croyons encore. Lorsque le personnage est “mort”, il n’est plus à défendre. Il n’est plus à se “sauver” lui-même.
     

    Décider d'arrêter le "jeu"

    Une autre raison qui fait que nous ne progressons pas davantage est notre manque d’engagement envers la vérité de l’Être et du cœur.

    Bien que nous ayons reconnu la vanité de l’illusion et celle des buts par lesquels elle nous appâte, nous continuons de lui accorder la plus grande part. Par défaut, nous nous contentons de mettre un peu de vérité et de sagesse dans notre rêve au lieu de laisser tout le rêve pour la réalité. Nous voulons bien nous améliorer sans pour autant mettre fin aux enjeux et aux espoirs du monde relatif.

    Le fait de nous engager seulement dans un changement partiel, voilà ce qui nous garde impliqués et dépendants du jeu duel et relatif. Alors que si nous options pour un changement absolu, nous serions libres du jeu, nous vivrions la Nature absolue.

     

    Le jeu du "Je"

     

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