• La bienveillance du regard.

    Découvrir la paix toujours présente, tel est le sens des yogas.

    Cette paix se découvre d'elle-même lorsque nous nous défaisons d'idées fausses sur nous-mêmes et sur le monde. Ces idées ne sont pas remplacées par d'autres, le yoga n'étant pas un catéchisme. Son seul contenu, c'est l'écoute : écouter les sensations, écouter les pensées – et, au final, devenir écoute.

    On en finit donc, ne serait-ce qu'un instant, avec l'effort perpétuel pour devenir quelqu'un ou quelque chose. On en finit donc, ne serait-ce qu'un instant, avec la guerre que nous nous livrons bien souvent à nous-même, y compris dans l'idée d'atteindre, par la force, un état de calme intérieur.

    Un instant, un seul instant, cet instant : voir ce qui est. Un instant, ne plus rien vouloir ajouter, ne plus rien vouloir retrancher du monde. Un instant, voir le monde, se voir soi-même - ne rien conclure.

    Un instant, simplement, voir la croyance aux idées, de ce fait en être extérieur - se contenter de voir ces nuages mentaux qui soulignent l'immensité du ciel de la conscience. Ce sont nos idées qui jugent, l'espace de notre regard est toujours bienveillance.

    C'est toute la sagesse, transparente et riche à la fois, des voies traditionnelles. Dans nos rencontres, nous en explorerons quelques unes des facettes les plus simples et quelques unes des implications les plus fondamentales.

    Tout ceci n'est au final guère plus qu'une invitation, une invitation à s'égarer dans la simplicité.

    Pierre-Antoine

    La bienveillance du regard.

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