• Comme tu le sais peut--être Betty est en France pour nous partager son "basculement"... Avant de nous rejoindre, elle a écrit un super texte sur Facebook que je sens de te partager.... Si tu désires rencontrer Betty, tu as toutes les infos ici

     LE DÉPART
    Je vais traverser l'océan pour venir vous rencontrer. C'est un voyage relativement court. Je suis née et je vis au Québec. Je n'ai pas le même accent que vous. Cet organisme vivant qui parle n'est pas conditionné physiquement, socialement de la même façon que vous. Nos règles de société ne sont pas les mêmes.

    Je vis dans un pays aux brusques changements de températures, un pays où les gens sont spontanés et simples. Les ancêtres amérindiens nous ont transmis l'amour de la nature et le goût des grands espaces. Je n'ai pas le poids de 1000 ans d'éducation et d'instruction qui ferait de moi ce que vous appelez un être raffiné et cultivé. Je ne m'appuie sur aucun enseignement. Je ne viens d'aucune lignée.

    Je vous invite à ne pas vous laisser distraire par ces apparentes différences, mais à accueillir le parfum qui se cache derrière les mots. Le grand rendez-vous est dans la fraîcheur de l'instant. Je témoigne simplement de la fin d'un rêve d'individualité.

    Je ne vais pas vous parler des grands livres sacrés; lisez-les-vous même si le coeur vous en dit. Je ne vais pas vous raconter l'histoire des grands maîtres. Il y a des historiens pour ça. Je ne vous raconterai pas que la vérité était connue des anciens; je vais vous parler de la fraîcheur de l'instant, de l'absence de référence, je vais vous parler du présent infini.

    Je vous invite à constater que vous êtes des explorateurs uniques, des voyageurs de l'au-dedans. Marcher dans les pas des autres en imitant leurs gestes ou leurs méthodes ne vous servira à rien.

    Rassurez- vous...tout est à sa juste place.

    Malgré ce que vous interprétez. Tout est à sa juste place dans ce torrent de vie qui donne l'impression d'expérimenter successivement la joie et la peine, le bien-être et la douleur, l'espoir et le désespoir.

    Rassurez-vous...tout va bien.
    Betty

    Le départ

     

     

     

     

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  • "Je suis"  la Vie.

    Alors jouons le Je/Jeu

    Mais quand le je/jeu s'arrête que reste-t-il ??

    A travers cette vidéo des milliers de questions font surface.

    Mais en profondeur , le calme, le silence

    Quelque chose d'indéfinissable, sans nom !!

    Je n'y comprends rien,

    Mais je sens que c'est "cela"

    que je cherchais depuis toujours

    Que dire de plus ...Rien !

    Alors chut !  Prends le temps...

    Écoute, regarde...

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  • Bientôt les vacances scolaires, aussi je sens de t'offrir  une histoire pour ton coeur d'enfant. Mais surtout tu pourras l'offrir à ton tour à tes enfants ou petits enfants. cool

    Bouddha voyageait de par le monde pour rencontrer ceux qui se disaient ses disciples et leur parler de la Vérité. Sur son passage, les gens qui croyaient à ses paroles arrivaient par centaines pour l'écouter, le toucher ou le voir, pour la seule fois de leur vie sans doute. Quatre moines qui apprirent que Bouddha serait dans la ville de Vaali, chargèrent leurs affaires sur leurs mules et entreprirent le voyage qui, si tout allait bien, durerait plusieurs semaines.L'un deux, connaissant mal l'itinéraire, suivait les autres sur le chemin.


    Au bout de trois jours de marche, ils furent surpris par une forte tempête. Les moines pressèrent le pas et arrivèrent dans un village où ils cherchèrent un abri jusqu'à ce que passe la tempête. Mais le dernier n'atteignit pas le village et dut demander asile à un berger des environs, qui lui offrit, toit et nourriture pour la nuit. Le lendemain matin, prêt à partir, le moine alla saluer son hôte. En s'approchant de l'enclos, il vit que la tempête avait effrayé les brebis et que le berger était entrain d'essayer de les rassembler.


    Le moine pensa que ses confrères devaient être sur le départ, et que, s'il ne se mettait pas rapidement en chemin, il serait trop loin d'eux. Mais il ne pouvait continuer sa route en abandonnant à son sort le berger qui lui avait offert l'hospitalité. C'est pourquoi il décida de rester avec lui jusqu'à ce qu'ils aient réussi à rassembler le troupeau. Ainsi passèrent trois jours, aprés quoi, il se remit en route, pressant le pas pour tenter de rejoindre ses compagnons.


    Suivant leurs traces, il s'arrêta dans une ferme pour se ravitailler en eau.
    Une femme lui indiqua où se trouvait le puits et s'excusa de ne pouvoir l'aider, mais elle devait continuer à récolter...Tandis que le moine abreuvait ses mules et chargeait ses outres d'eau, la femme lui raconta, que depuis la mort de son mari, il leur était très difficile, à elle et à ses jeunes enfants, de rentrer toute la récolte avant qu'elle se perde.L'homme se rendit compte que la femme ne parviendrait jamais à le faire à temps, mais il savait aussi que s'il restait, il perdrait la piste et ne pourrait être à Vaali quand le Bouddha atteindrait cette ville. " Je le verrai un peu plus tard ", pensa-t-il, sachant que Bouddha demeurerait quelques semaines à Vaali.
    La récolte dura trois semaines et, lorsqu’il eut terminé le travail, le moine reprit sa marche.


    En chemin, il apprit que Bouddha n'était plus à Vaali, mais qu'il était parti vers un village situé plus au nord. Il changea donc de cap et se dirigea vers la nouvelle localité. Il aurait pu arriver à temps, ne serait-ce que pour l'apercevoir, mais en chemin il dut sauver un couple de vieux entrainés par le courant, qui, sans son aide n'auraient pas échappé à une mort certaine. Lorsque les vieux eurent récupéré, il reprit  sa marche en sachant que Bouddha continuait son chemin...


    Le moine passa vingt ans à suivre le chemin de Bouddha...Chaque fois qu'il s'en approchait, quelque chose survenait qui retardait son voyage. Il y avait toujours quelqu'un qui avait besoin de lui et qui, sans le savoir l'empêchait d'arriver en temps voulu.


    Finalement, il apprit que Bouddha avait décidé d'aller mourir dans sa ville natale.
    " Cette fois, se dit-il, c'est ma dernière chance. Si je ne veux pas mourir sans avoir vu Bouddha, je ne peux plus m'arrêter en chemin. Rien n'est plus important maintenant que de le voir avant qu'il meure. J'aurai tout le temps, ensuite, d'aider les autres."
    Et avec sa dernière mule et ses quelques provisions, il se remit en route.


    La veille d'atteindre la ville, il buta presque sur un cerf blessé au milieu du chemin. Il le secourut, lui donna à boire et couvrit ses blessures de boue fraîche. Le cerf haletait, car l'air lui manquait, et il avait du mal à respirer. " Il faudrait que quelqu'un reste avec lui, pensa-t-il, pour que je puisse continuer mon chemin." Mais, il n'y avait personne alentour. Avec beaucoup de tendresse, il installa l'animal contre des rochers, il lui laissa de l'eau et de la nourriture à portée de museau, et se leva pour partir.
    A peine eut-il fait deux pas qu'il s'aperçut qu'il ne pouvait se présenter devant Bouddha en sachant, au plus profond de son coeur, qu'il avait laissé seul un moribond sans défense...


    Aussi déchargea-t-il sa mule et resta-t-il pour soigner l'animal. Toute la nuit, il veilla sur son sommeil comme il l'aurait fait s'il avait dû prendre soin d'un fils. Il lui donna à boire et changea les pansements sur son front. A l'aube, le cerf allait mieux.
    Le moine se leva, s'assit dans un endroit à l'écart et pleura...Finalement il avait aussi perdu sa dernière chance.
    " Je ne pourrai jamais plus le rencontrer ", dit-il à voix haute.


    - Ne me cherche plus, lui répondit une voix derrière lui, car tu m'as trouvé.
    Se retournant, le moine vit le cerf se couvrir de lumière et prendre la forme arrondie de Bouddha.
    " Tu m'aurais perdu si tu m'avais laissé mourir cette nuit pour aller à ma rencontre dans la ville.
    Et, en ce qui concerne ma mort, ne t'inquiète pas :
    Bouddha ne peut mourir tant qu'il y a des personnes comme toi, capables de suivre mon chemin pendant des années, en sacrifiant leurs désirs aux besoins des autres.
    C'est cela, Bouddha. Bouddha est en toi "

    (extrait de Laisse moi te raconter de Jorge Bucay)

    A la poursuite de Bouddha

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