Après le film de cette semaine, aujourd'hui, comme tous les ans, nous aurons le "devoir" de verser quelques larmes sur l'attentat du 11 septembre.. Cette année, aucune larme, aucune émotion, car "Un Cours En Miracles" nous explique bien que tout cela n'est qu'un rêve..

Dans " Et l'univers Disparaitra" de Gary Renard au sujet du 11 septembre, on nous explique :

Gary : Les images du 11 septembre, symbolisent la séparation d´avec Dieu, la perte du Ciel et la chute de l´homme. C´était le système de pensée de l´égo porté à son comble illogique. En me joignant  à J, je me sentais presque embarrassé, pendant un instant, de me sentir mieux devant ce qui arrivait. Pouvais-je vraiment nier la capacité de tout ce qui n´était pas Dieu de m´affecter ?... Si les USA ne menaient pas aussitôt  une opération militaire cette inaction aurait pour effet d´encourager les psychopathes plutôt que de les dissuader. S´ils en menaient une, ce qui semblait inévitable, cela susciterait sans doute d´autres attentats. Le dilemme est difficile à résoudre. Comme c´est souvent avec le scénario de l´ego : «  tu es perdant si tu agis, tu l´es aussi si tu t´abstiens ». Quoi qu´il en soit ma tâche est de pardonner et je laissai donc les politiciens décider des mesures à prendre. Je donnerai du sang, de l´argent et du pardon. Il était possible de le faire sans esprit de vengeance, sans rage au coeur, sans porter de jugement ni ressentir de culpabilité. Ces attentats prouvaient seulement que ce monde n´était pas celui de Dieu et que personne de censé ne viendrait ici pour une autre raison que d´enseigner aux autres comment en sortir...Et ca ne rate jamais : dès que  je me souviens de J, la séparation n´existe plus  puisqu´elle n´a jamais eu lieu. Pourtant, dans une telle situation il me semblait un peu inapproprié de ne pas sympathiser avec les victimes.

Arten : Tu peux toujours t´identifier à elles en tant que Christ. Il n´y a pas de différence entre être malheureux et se sentir coupable. Une légère contrainte ne diffère pas d´une grande rage ou d´un grand chagrin. C´est toi qui as fabriqué les niveaux. Te rappeler la vérité peut te rapporter la paix quelque soit l´événement ou l´individu que tu pardonnes.

Pursah : Ceux qui pensent que l´on aurait tort de pardonner une telle atrocité et de n´enseigner que l´amour plutôt que la peur devraient peut être se rendre compte que les fous furieux qui ont commis ces attentats ne les auraient jamais fait si quelqu´un avait pris le temps de leur apprendre à pardonner. Dans un tel cas, très peu de chrétiens prennent la peine de demander ce que ferait Jésus. Il pardonnerait. Cela est indiscutable. N´oublie pas que ton état d´esprit et le but que tu atteindras conséquemment relève de toi, car il n´ ya réellement que deux réactions possibles : juger en tant qu´expression de la peur ou pardonner en tant qu´expression de l´amour. L´une des deux conduit à la paix tan disque l´autre conduit à la guerre. (UD Pages 419-424.)

Merci !! Beau rappel !!

Je retiens cette phrase : "Pourtant, dans une telle situation il me semblait un peu inapproprié de ne pas sympathiser avec les victimes. .... Tu peux toujours t´identifier à elles en tant que Christ. Il n´y a pas de différence entre être malheureux et se sentir coupable. Une légère contrainte ne diffère pas d´une grande rage ou d´un grand chagrin. C´est toi qui as fabriqué les niveaux. Te rappeler la vérité peut te rapporter la paix quelque soit l´événement ou l´individu que tu pardonnes. "

Bon...je vais oser le dire enfin, :-)) Pour ma part je partage entièrement le dernier paragraphe parce que face à ce genre de misère du monde je ne ressens strictement rien !!! Je répète, je ne ressens strictement rien ! Je n'ai pas envie de manifester de l'empathie, ni d'être malheureuse, ni de souffrir pour ces gens. Il y a comme une neutralité en moi et je la ressens depuis très longtemps ! Je me suis déjà posé la question à savoir pourquoi les gens ressassent bien souvent leur malheur ou ce qu'ils voient à la télé, etc, et pourquoi moi je ne ressentais rien vis-à-vis de cela. Je me sentais presque anormale et coupable de ne pas pouvoir sympathiser un peu plus avec ce pauvre monde.

Pourtant, là en relisant le bout que tu viens d'écrire, je me sens soulager !! En fait je reconnais là ma capacité à pardonner car il ne s'est rien passé. Je ressens enfin pourquoi je n'ai pas de mal à me mettre en retrait et pardonner le monde parce qu'en fait une neutralité me fait ressentir que tout ça est un rêve, seulement un rêve !...

Évidement j'ai tout de même des ressentis émotifs mais il faut que quelque chose m'atteigne vraiment personnellement pour que je ressente une émotion forte. Mais je n'ai pas ce genre de pitié que les autres ont parfois devant la misère humaine. Je ne ressens pas l'envie de m'apitoyer avec eux sur leur sort, pas plus que de les voir misérables. De plus en plus cette capacité de neutralité m'aide à pardonner ce qui n'est pas en train de se passer. Ces gens sont le Christ tout comme moi, le reste est de la foutaise.

Confirmer leur problème en les prenant en pitié, en se souvenant avec eux de leur malheur est pour moi de la fausse empathie et ne sert pas le but du St Esprit qui est mon Salut.

"Pouvais-je vraiment nier la capacité de tout ce qui n´était pas Dieu de m´affecter ?..."

Voilà, décidément ce message était pour moi! J'avais restée saisie de lire ce passage dans le cours où il est dit que le meilleur usage du déni que l'on pourrait faire est de nier TOUT ce qui n'est pas de Dieu la capacité de nous affecter. Sur le coup j'avais trouvé ça un peu cruel....justement pour ce pauvre monde, pour ceux qui souffre, pour moi-même quand il semble m'arriver quelque chose de négatif, etc...

Puis en y repensant bien, je me suis rendu compte petit à petit que c'était plutôt une capacité à développée. Comme je n'avais aucun mal à rester en parfaite neutralité devant les malheurs des gens, j'ai commencé de me rendre compte que je pouvais parfaitement ressentir le rêve comme n'étant qu'un rêve quand il arrivait quelque chose dans le monde, comme ce 11 septembre. Je voyais bien que le pardon me libérait et que je pouvais ainsi libérer les autres également.

Maintenant je réalise que tout est relié. La capacité de pardonner va étroitement de paire avec la facilité à accepter que tout ça n'est qu'un rêve, qui elle permet d'utiliser le déni dans le bon sens, c'est à dire tel qu'expliqué dans le cours. !

J'ai eu peur déjà que ce déni soit un jeu de l'ego (on se le fait souvent dire quand on répète souvent au gens que c'est juste un rêve), mais là je réalise bien que je ne faisait pas l'autruche quand j'étais parfaitement capable de ne rien ressentir et de faire le travail de ressentir l'autre en Christ quand les gens venaient en larmes dans mes ateliers de rêves. Je ne déniait rien, au contraire, j'étais capable de leur aider par ma présence, mais ce n'était pas de la fausse empathie comme l’explique le cours. C'était un déni qui est intégré et qui me sert maintenant à appuyer le pardon ! Sensasss !

Double merci !!

Bonjour Christine

Ce que tu écris démontre clairement  que tu as non seulement saisi mais  surtout mis en pratique l´essence même de l´enseignement christique. Je sens que cela est en train de pacifier ton rapport à l´existence terrestre et que cela va, de mieux en mieux, te procurer la joie d´Etre.

Pour corroborer ce que tu écris et ce que  tu penses, je me permets de te (de nous)rappeler  un autre  échange entre Gary  d´une part et Arten et Pursah d´autre part. Un échange qui innocente  Hitler !!!!   Amour et paix  Emmanuel

Pursah : L´innocence n´est pas un attribut partiel. Elle n´est pas réelle jusqu´à ce qu´elle soit totale. Ce n´est que lorsque l´innocence devient un point d´application universelle qu´elle devient sagesse. Une perception innocente ou vraie signifie que jamais tu ne mal perçois et que tu vois toujours véritablement.

Gary : Voulez-vous dire que je devrais considérer chaque individu, quoi qu´il arrive, comme entièrement innocent ?

Pursah : exact. Hitler et tout le reste du monde, y compris toi, sont innocents parce que ce que vous voyez n´est pas vrai. Ceci est votre rêve. Et ce rêve n´est pas rêvé par quelqu´un d´autre. Hitler était un exemple du système de pensée de la peur porté à l´ extrême. L´holocauste n´était un événement inhabituel que par son envergure. Mais le principe qui l´a généré s´est reproduit plusieurs fois à travers les siècles. Tout cela résulte du profond besoin qu´ont les gens de projeter leur culpabilité inconsciente sur quelqu´un d´autre ; et n´importe quel prétexte fait l´affaire. UCEM : « Le pardon est donc une illusion. Mais à cause de son but, qui est celui du Saint Esprit, il y a une différence. A la différence de toutes les autres illusions, il mène loin de l´erreur et non vers elles. ».(CL.85. UD. Page 119-121.)

Gary :   Vous nous demandez de croire que le criminel, quelle que soit l´horreur de son crime, n´est qu´un commode bouc émissaire pour voir notre culpabilité inconsciente à l´extérieur de nous. Cela voudrait dire que nous devons lui pardonner ce qu´il n´a  pas  réellement fait si nous voulons être libérés...Il est vrai que si  les terroristes du 11 septembre avaient appris à pardonner au lieu de haïr, la tragédie n´aurait jamais eu lieu. (UD. Page.310.)

Emmanuel Omar